Pourquoi le Vrac ?
Parce que c’est le meilleur moyen de ne pas générer de déchets inutiles ! Je pratique le vrac au quotidien depuis 5 ou 6 ans. Cette pratique est venue avec mon changement de lieu de vie et, donc, d’achats.
En m’installant sur l’agglomération grenobloise, j’ai découvert une grande enseigne du bio de la région et j’ai passé de plus en plus de temps dans les rayons vrac…
Pourquoi Packtic ?
L’objectif m’a séduite. J’ai vu l’opportunité de faire ma part dans la lutte contre les emballages grâce à mes compétences et savoir-faire en marketing alimentaire : je connais les besoins, les contraintes des marques et des chefs de produits, et suis de près les tendances de marché et les besoins des consommateurs.
J’ai aussi aimé l’idée de travailler au sein d’une petite équipe, avec l’agilité et la réactivité que cela permet. Et je connaissais déjà Nadège : je savais qu’en rejoignant son nouveau projet, on se donnerait vraiment les moyens de faire ce que l’on annonce.
La proposition que nous portons est innovante, par son côté numérique mais aussi par les publics concernés. Elle va contribuer à lever beaucoup de freins à la pratique du vrac, et cela pour tous les acteurs de la chaîne : les marques, les lieux de vente et le consommateur.
Ton rituel vrac ?
La gestion de mon tiroir d’épicerie avec les bocaux en verre récupérés, le transvasage des stocks, le nettoyage des pots, le remplacement des étiquettes….
Ton objet vrac ?
Mes pots à confiture dans lesquels je conserve mes thés, notamment mes feuilles de Thé Assam (un thé noir produit en Inde, NDLR). J’ai découvert ce thé il y a 20 ans, quand je faisais mes études à Grenoble, dans une petite boutique près de la place Saint-Bruno. Son goût a été une révélation pour moi, par rapport à tous les sachets pré-emballés que j’achetais avant. J’avais même déjà acheté un filtre réutilisable à l’époque !
Sans le spectacle de voir les feuilles s’ouvrir dans l’eau, puis le plaisir d’en boire plusieurs gorgées une première tasse, je ne peux pas commencer ma journée…
Toi avant Packtic…
Des études de commerce à l’ESC Grenoble (aujourd’hui GEM, NDLR), avec une année de césure en stage chez Kronenbourg sur mes terres alsaciennes d’origine : j’ai découvert les circuits de vente, le marketing, l’importance de développer une offre adaptée à chaque client. Cela m’a confortée dans mon envie de défendre les bons produits, les savoir-faire locaux, les marques ancrées dans un territoire. Je savais déjà que je voulais donner du sens à mon travail.
Après mon diplôme, j’ai continué à me spécialiser dans le marketing alimentaire (études de marché, positionnement de marque, ouverture à l’international, développement de filières complémentaires, etc.) autour de produits à très forts marqueurs d’excellence régionales : les salaisons Clavière (Jura), les fromages AOP d’Entremont (Annecy), Alpina Savoie (spécialiste savoyard des crozets et de pâtes)… Et j’ai aussi fait un passage comme commerciale : je voulais connaître toute la chaîne, depuis la recherche et développement dans les services de marketing/promotion jusqu’à l’application concrète sur le terrain, quand il s’agit de convaincre un parc de magasins et de clients.
En 2016, je me suis mise à mon compte pour aller plus loin dans ce qui me tient à cœur : le bien manger, la valorisation et le respect du bon produit (fabriqué dans de bonnes conditions), une consommation plus respectueuse. Une de mes premières missions a été de prendre part au Festival Transfo : à cette occasion, j’ai compris qu’un pont était possible entre le numérique et l’alimentaire.